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CHARTE DU PILOTARI


La pelote basque est un sport à part entière, profondément ancré dans notre culture. Sa pratique nécessite des aptitudes et de la préparation sur le plan technique et physique, et une éthique morale. L’adhésion franche et totale à ces principes est une exigence quand on fait partie d’un club.

La charte du pilotari

Droits et devoirs du Pilotari

Le pilotari licencié dans un club doit pouvoir bénéficier des moyens adaptés tant structurels que humains afin qu’il puisse se préparer et évoluer du mieux possible dans les différentes compétitions auxquelles il s’engage avec son club. En contre partie, le licencié doit respecter les règles de base de tout sportif.

La pelote unit les personnes dans l’effort, quelles que soient leurs origines, leur niveau social, leurs opinions ou leurs croyances. Elle est école de tolérance, de solidarité, de facteur de rapprochement humain et aussi un formidable outil d’émancipation et d’intégration sociale.

L’esprit d’équipe est une composante essentielle de l’esprit sportif. La recherche des performances individuelles doit parfois s’effacer devant l’intérêt collectif. La générosité, l’abnégation, la compréhension mutuelle, l’humilité même, sont aussi louables que la volonté de vaincre.

La pelote est d’abord un engagement personnel, une volonté de dépassement de soi, et une recherche d’excellence. La discipline physique est son exigence. L’ardeur combative et la volonté de vaincre en découlent, mais ne seront vertueuses qu’alliées à la maîtrise de soi et au respect de l’autre.

La pelote est un jeu défini par des règles, sans lesquelles il n’est pas de compétition sincère. Le respect absolu de la règle est la condition de l’égalité des chances entre les compétiteurs et peut seul garantir qu’à l’arrivée, le résultat se fonde uniquement sur la valeur. Tant la lettre que l’esprit de la règle doivent être respectés.

La pelote est respect des autres, comme elle est respect de soi-même et de son corps. Avoir l’esprit sportif, c’est essayer d’être un bon joueur, respectueux de la règle, de l’arbitre, de l’adversaire et des partenaires, modestes dans la victoire et sans rancœur dans la défaite.

Le respect de toutes ces valeurs définissent la qualité « Plaza Gizon » du Pilotari.

La charte du pilotari

Principes fondamentaux à respecter et promouvoir

Respecter les règles

  • Connaître les règlements et s’y conformer est l’une des tâches fondamentales du joueur et de l’éducateur.
  • Le dirigeant tient un rôle premier dans la codification des règlements et veille à leur respect. Il veille également à la protection des droits des pratiquants (santé, sécurité, équité sportive, intérêts …). Il est élu pour cela.
  • Les clubs doivent assurer de façon permanente auprès de tous les membres, surtout auprès des jeunes, la connaissance et l’application des règlements dans un souci aussi bien fonctionnel que pédagogique.
  • Le joueur se doit d’apprendre et de comprendre les règles.

Tous manquements aux règlements et tous contournements de l’esprit du jeu seront sanctionnables.

Respecter les juges arbitres et les délégués officiels.

Les juges arbitres sont les garants de l’application de la règle. Ils remplissent une fonction indispensable en l’absence de laquelle il n’y aurait pas de jeu. L’arbitre est le directeur de jeu.

Comme tout être humain, un arbitre peut commettre des erreurs, lesquelles doivent être admises comme un aléa du jeu.
Nul ne saurait contester les décisions d’un juge arbitre sans porter atteinte aux valeurs de la pelote.
Toute agression, verbale ou physique, à l’encontre d’un des arbitres ou d’un délégué officiel de la rencontre sera sanctionnée

Lutter contre la tricherie et la violence

La tricherie quant à elle introduit une rupture dans l’équité sportive et dans l’égalité des chances.

Comportements répréhensibles :

  • Toute agression verbale ou physique, sur quelque personne ou groupe de personnes que ce soit.
  • Toute provocation, toute incitation à la violence, sous quelque forme que ce soit.
  • Toute discrimination (par rapport au sexe, aux apparences ou capacité physiques, à la condition sociale, aux opinions religieuses et politiques), tout comportement raciste ou xénophobe.
  • Toute manœuvre pour obtenir un avantage en détournant ou en contournant la règle est condamnable : fausse déclaration…
  • Le dopage est systématiquement une tricherie et une violence contre soi, dont les conséquences physiologiques sont imprévisibles à long terme. Il doit être totalement prohibé. Il en est de même pour l’incitation au dopage qui constitue, de plus, un délit pénalement réprimé.

Loyauté Plaza Gizon

L’esprit de la pelote n’est pas l’affaire des autres, mais celle de chacun.

La valeur fondamentale de la pelote réside dans sa sociabilité, dans la volonté de vivre ensemble. Cette sociabilité est construite par les pilotari eux-mêmes au sein d’une institution associative, ce qui fait que la pelote est une école de citoyenneté. Ainsi ne peut – on attendre des autres que ce que l’on est prêt à donner soi – même : il n’y a pas de vie sociale sans loyauté.

Si on possède l’esprit plaza gizon, on doit en faire preuve en tous lieux et toutes circonstances.

Montrer l’exemple

Personne n’est obligé de jouer à la pelote. On joue si on le veut bien, car on y éprouve du plaisir ou on y recherche son épanouissement. Par cette pratique, on se réalise dans le cadre d’un idéal sportif dont on est responsable. Il appartient à chacun d’être le porteur de cet idéal et de l’exprimer par son comportement, au bénéfice de l’image de la pelote et du pilotari.

La générosité s’exprime dans l’effort, dans la volonté de dépassement de soi. Elle s’exprime aussi par rapport aux autres dans son attitude, dans son engagement.
A quoi servirait-il d’être généreux si on n’est pas tolérant ? Sa propre vérité n’est pas forcément meilleure que celle de l’autre. La liberté s’exprime par la diversité.
La générosité s’exprime aussi par le désintéressement et le refus de tout cumul d’activités incompatibles avec la déontologie.

Le champion est l’expression de l’excellence. Qu’il le veuille ou non, il est « l’exemple » et son attitude rejaillit sur toute la pyramide de la pelote. Il doit donc être exemplaire.
Les éducateurs, les dirigeants et les officiels, quelle que soit leur fonction, ne peuvent faire respecter cette exemplarité que s’ils la respectent eux-mêmes.
Ils se doivent d’être en tous points exemplaires, non seulement au regard de l’image qu’ils donnent par leur action au sein de la pelote, mais aussi à l’extérieur.

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